Diabète de type 1 : un appui de 3 millions de dollars pour la recherche

Diabète de type 1 : un appui de 3 millions de dollars pour la recherche

Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), en partenariat avec FRDJ, ont récemment octroyé une subvention de trois millions de dollars à un projet de recherche dirigé par Rémi Rabasa-Lhoret, chercheur à l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM) et endocrinologue au CHUM. L’étude du Dr Rabasa-Lhoret et de ses collaborateurs, intitulée Thérapies, technologies, comportements, éducation et risque d’hypoglycémie dans le diabète de type 1 : le programme BETTER, vise à développer un outil numérique et éducatif réduisant les risques d’hypoglycémie chez les patients diabétiques de type 1.

Répartie sur quatre ans, la subvention est issue de la Stratégie de recherche axée sur le patient (SRAP) des IRSC. «Les chercheurs canadiens sont connus dans le monde entier pour leur travail sur le diabète et ses complications. La SRAP vise à s'assurer que le bon patient reçoit la bonne intervention au bon moment. Ce partenariat avec la FRDJ soutient la recherche novatrice visant à améliorer les traitements pour les personnes atteintes de diabète de type 1 tout en renforçant l'environnement pour les essais cliniques au Canada», a déclaré Norman Rosenblum, directeur scientifique de l’Institut de la nutrition, du métabolisme et du diabète des IRSC.

Patients recherchés
Le projet du Dr Rabasa-Lhoret sera codirigé avec Anne-Sophie Brazeau, professeure adjointe à l’École de nutrition humaine de l’Université McGill, avec l’appui de huit autres collaborateurs principaux. L’étude a pour objectif de mettre au point une stratégie éducative en ligne qui préviendrait les épisodes d’hypoglycémie.

Construit en partenariat avec les patients, le projet de recherche s’adresse aux personnes diabétiques de type 1. L’outil vise à optimiser l’utilisation des nouveaux appareils technologiques (pompe à insuline ou moniteur indiquant le taux de sucre en temps réel) et traitements (nouvelles insulines et formulations du glucagon) afin de réduire le risque d’hypoglycémie. Il comprendra la mise en place d’un registre, d’un forum de discussion entre patients, d’un blogue et de matériel éducatif principalement basé sur des vidéos. L’étude sollicitera également la participation des professionnels de la santé traitant ces patients.

L’outil sera testé à la grandeur du Québec auprès d’adolescents et d’adultes ayant le diabète de type 1. Les personnes intéressées à prendre part à l’étude peuvent communiquer avec Virginie Messier par courriel au better@ircm.qc.ca.

 « Ce projet s’attaque à une problématique importante pour les patients : l’hypoglycémie peut être une barrière à l’adoption de comportements favorables pour la santé, ont déclaré les Drs Rabasa-Lhoret et Brazeau. Les nouvelles thérapies et technologies offrent une occasion unique de réduire le risque d’hypoglycémie, mais il faut aussi être bien outillé pour les utiliser à leur plein potentiel. »

Qu’est-ce que le diabète de type 1?
Le diabète de type 1 touche 10 % des personnes diabétiques et se manifeste habituellement à l’enfance ou à l’adolescence. Cette maladie se caractérise par un pancréas incapable de sécréter de l’insuline. Par conséquent, les patients doivent s’administrer eux-mêmes de l’insuline par injection ou à l’aide d’une pompe à insuline afin de contrôler les niveaux de sucre dans le sang.

Stabiliser son taux de sucre peut s’avérer ardu pour une personne diabétique : chaque repas, collation et activité physique doivent être comptabilisés afin de déterminer la bonne quantité d’insuline à s’injecter. S’il n’y a pas suffisamment de sucre dans le sang, on dit qu’il y a hypoglycémie.

L’hypoglycémie est le principal obstacle pour l’atteinte des cibles glycémiques qui ont été établies afin d’éviter certaines complications comme les dommages aux yeux ou aux reins. En effet, bien que les symptômes demeurent relativement mineurs lorsque l’hypoglycémie est rapidement prise en charge, les épisodes plus significatifs peuvent entrainer de sévères conséquences.

 

Source :
Anne-Marie Beauregard, conseillère en communication, IRCM
514 987-5555 | anne-marie.beauregard@ircm.qc.ca

 

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