« Certes, il a fallu se réinventer pour modifier nos méthodes de travail et notre routine, mais le tout s’est fait dans l’harmonie et la compréhension que nous vivions une situation hors de l’ordinaire. » Michel Charest
Michel Charest est le responsable de la sécurité à l’IRCM. Dès les premiers jours de la pandémie, il s’est assuré avec l’aide de son équipe que les locaux de l’IRCM soient sécuritaires pour permettre la poursuite des travaux de recherche; une énorme responsabilité qu’ils ont assumée avec rigueur, ténacité et persévérance.
Michel grâce au travail incroyable de votre équipe, la recherche a pu poursuivre son cours à l’Institut. Qu’est-ce que cela a impliqué comme travail?
Dès l’arrivée de la pandémie, j’ai su que notre service aurait un rôle important à jouer pour garder notre communauté en sécurité. Alors, il a fallu rapidement canaliser nos inquiétudes en actions. Ainsi, la première grosse tâche a été de mettre en place en temps record les mesures et consignes pour permettre le maintien des opérations sans hypothéquer la sécurité et la santé du personnel.
Au-delà de nos tâches habituelles, une logistique importante a pris place. Nous avons acheté des quantités astronomiques de gel désinfectant et de masques et nous avons posé des affiches rappelant les consignes à suivre. Parallèlement, nous avons procédé à des rondes quotidiennes de désinfection des surfaces par le personnel d’entretien en plus d’établir des couloirs de circulation pour minimiser les rapprochements… Aujourd’hui, nous pouvons être fiers du travail accompli!
Quelle a été votre plus grande inquiétude?
Ma plus grande inquiétude était de ne pas en faire assez pour éviter que le virus se propage dans l’Institut. Nous savions qu’outre les CHSLD et les résidences de personnes âgées, les milieux de travail étaient la source de plusieurs éclosions.
Comment la communauté a-t-elle réagi face à ces consignes?
La communauté a très bien accepté nos mesures. Nous avons reçu beaucoup de mots d’encouragement. Cela nous a aidé à passer au travers des mois plus difficiles.
Quel souvenir garderez-vous de cette première année de pandémie?
C’est une année que l’on ne souhaite pas revivre et on espère ne pas avoir à contrer une autre pandémie de sitôt. Toutefois, je me souviendrai surtout que, grâce à l’effort soutenu de tout un chacun, il a été possible de passer au travers de cette première année de pandémie mondiale sans trop de dommages. Certes, il a fallu se réinventer pour modifier nos méthodes de travail et notre routine, mais le tout s’est fait dans l’harmonie et la compréhension que nous vivions une situation hors de l’ordinaire.
