
Le directeur de la Clinique de diabète de l’Institut de recherches cliniques (IRCM) et grand expert du domaine Rémi Rabasa-Lhoret ne recule devant rien pour porter la science et la connaissance de la maladie à de nouveaux sommets.
Le 1er juin, il partira en effet avec deux patients de l’IRCM pour une ascension dans le massif du Mont-Blanc dans le cadre d’une expédition qui a pour but d’étudier, chez les personnes vivant avec le diabète de type 1, les effets de la randonnée en altitude sur l’organisme, et notamment la variation glycémique, ainsi que l’impact d’un exercice, selon son intensité, sur les risques hypo et hyperglycémiques. Plusieurs autres facteurs, dont la récupération en altitude et la gestion des pompes à insuline dans un tel contexte seront aussi examinés.
Dr Rabasa-Lhoret illustre par cette initiative la créativité qui anime le scientifique dans sa quête de connaissance, a souligné le Dr Jean-François Côté, président et directeur scientifique de l’IRCM.
Ce projet sera mené dans le cadre de la Chaire de recherche sur le diabète de type 1 codétenue par la Dre Elsa Heyman de l’Université de Lille (France) et le Dr Rabasa-Lhoret en collaboration avec la firme Santélys, un fournisseur de services de santé en France.
L’objectif final de cette expédition et de ses observations est de proposer des recommandations sur la gestion de la glycémie, lors et en récupération d’un trek en altitude, pour permettre aux sportifs vivant avec un diabète de type 1 d’y participer dans les meilleures conditions.
Le fardeau personnel, social et financier du diabète de type 1, une maladie auto-immune, est considérable. L’IRCM possède une expertise de haut niveau en la matière et suit plus de 2000 patients qui vivent avec le diabète principalement de type 1 et des formes rares de diabète.
À noter que le Journal de Montréal consacrera un dossier à cette expédition dans son édition du weekend.