Visage de l’IRCM - Sarah Boissel

Visage de l’IRCM - Sarah Boissel

Sarah Boissel, Responsable du plateau de biologie moléculaire et génomique fonctionnelle
La passion du bench et de la science


NB : cette série de rencontres met en relief la diversité des membres de la communauté de l’IRCM, la variété des expertises et la profondeur de leur engagement dans leurs rôles respectifs.

Pour la néophyte qu’est l’auteure de ces lignes, l’important rôle des plateaux technologiques dans la chaine du travail de recherche de l’Institut a quelque chose de mystérieux et de méconnu. Sarah Boissel, responsable du plateau de biologie moléculaire et génomique fonctionnelle depuis plus de deux ans, met un visage et du contexte sur ces équipes si cruciales, sans lesquelles la science née dans nos laboratoires ne peut se concrétiser et se décliner jusqu’au patient.

Le plateau de biologie moléculaire et de génomique fonctionnelle offre une gamme de services combinant conseils et accès à des techniques de pointe afin de répondre aux besoins d'analyses de gènes. Or gérer un plateau technologique suppose agir pour prodiguer aux laboratoires les éléments nécessaires à la réalisation de leurs recherches, dans un contexte optimal, et en respectant des contraintes techniques et financières. Il faut agilité et créativité pour mettre au point ou parfaire les technologies existantes, et parfois en créer de nouvelles. Aux confins de la science et de la technologie, cette expertise conjugue avec des échéances souvent serrées, sans jamais sacrifier la précision qui doit sous-tendre l’excellence en recherche. Un canevas exigeant, mais qui convient parfaitement à la nature de Sarah. Celle qui a auparavant mené ses propres recherches apprécie l’aspect sans cesse nouveau du travail en plateau.

Avec le travail du plateau, on reste dans la recherche académique, ce qui était important pour moi. Je voulais continuer à travailler en soutien aux universités, aux étudiants. Et j’aime le rythme, même s’il est exigeant, avec des clients qui sont pressés dans 99 pour cent des cas. Il n’y a jamais de routine, de lassitude…

Cette agronome de formation ayant bifurqué très vite vers la génomique présente un impressionnant parcours scientifique (elle est entre autres lauréate du prix Jeune Chercheur – Jérôme Lejeune 2010) qui l’a menée de l’Hôpital Necker à Paris à l’IRCM, en passant par l’IRIC et Sainte-Justine. La génomique est sa passion, dans son ADN même. 

Elle parle avec émotion de l’accueil chaleureux et empreint de bienveillance qui a pavé la voie à une intégration aussi efficace qu’harmonieuse à l’équipe en place à l’IRCM, qu’elle qualifie d’équipe en or : Des gens aussi compétents que rigoureux, qui m’ont donné du temps sans compter, qui m’ont fait de la place et m’ont permis d’apprivoiser la culture organisationnelle. Une équipe hyper impliquée, soudée, avec des forces très complémentaires aussi. Et plus je travaille avec eux plus je mesure leur calibre.

Elle souligne aussi la grande bienveillance de sa supérieure immédiate, Judith, ainsi que celle de Dr Côté qui, d’emblée, lui ont donné carte blanche, dans un climat de confiance propice à un essor professionnel optimal.

C’est très stimulant et valorisant. Je trouve qu’à l’institut, il y a un heureux mélange de rigueur scientifique, d’exigence et de bienveillance. Ce sont des gens ouverts, compréhensifs, c’est riche, varié et stimulant.

Lorsqu’elle a posé sa candidature pour le poste qu’elle occupe actuellement, elle n’a guère hésité, même si à l’époque, mère de tout jeunes enfants, le projet pouvait donner un peu le vertige.

Je ne pouvais pas ne pas appliquer. C’était la concrétisation de tout mon parcours, j’avais l’outillage scientifique, les connaissances, cela intégrait tout.

Responsable d’une équipe de trois personnes, elle partage son temps entre la gestion, l’accompagnement des projets de recherche de ses usagers, usagères, étudiants, étudiantes, directeurs et directrices de labos, le développement de protocoles et le volet financier de toutes les activités du plateau. Avec un peu d’espace, de temps en temps, pour le bench, passion qui demeure bien vivante en elle.

Pour moi, être au bench, c’est méditatif, c’est relaxant. J’essaie de me ménager des petits moments, particulièrement quand mes assistants prennent leurs vacances, conclut Sarah en riant.

Merci, Sarah, de ta vitalité professionnelle!

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