Visage de la relève : rencontrez Céline Schott

Visage de la relève : rencontrez Céline Schott

« J’aime vraiment contribuer à partager et à faciliter le dialogue entre les scientifiques et le grand public. » Céline Schott, étudiante au doctorat à l’IRCM.
 
Depuis plus d’un demi-siècle, l’IRCM contribue au développement et à la formation de générations de chercheurs en provenance de partout au monde. Chaque année, de futurs scientifiques talentueux et dévoués font confiance à l’IRCM pour aider à propulser leur carrière. Découvrez le parcours de Céline Schott.

Céline, vous êtes étudiante au doctorat au sein de l’Unité de recherche en physiologie moléculaire de l’IRCM, sous la direction de Mathieu Ferron. Racontez votre parcours. 
C.S. : J’ai commencé mes études en France, où j’ai eu une licence spécialisée sur les maladies métaboliques. Puis, j’ai ensuite voulu partir à l’étranger afin de découvrir de nouveaux aspects de la recherche et diversifier mes connaissances. C’est ainsi que je me suis retrouvée à Montréal, pour une maîtrise sur l’étude d’oncogènes impliqués dans des cancers du sang à l’Université de Montréal (UdeM). Par la suite, j’ai eu envie d’aller plus loin dans un domaine qui me fascine depuis le début : les maladies métaboliques, le diabète et l’obésité.
 
Pourquoi avoir choisi l’IRCM?
C.S. : Étant inscrite à l’Université de Montréal, une institution affiliée à l’IRCM, j’ai eu connaissance de l’influence de l’Institut dans le domaine du métabolisme pour la communauté scientifique tant nationale qu’internationale. Le laboratoire du Dr Ferron m’a donc paru l’endroit tout indiqué considérant les recherches innovantes sur le métabolisme du glucose qui y sont menées.
Depuis, j’ai le privilège de travailler sur un sujet qui me passionne au sein d’une formidable équipe qui me soutient, m’encourage et me nourrit dans mes travaux de recherche.
 
Parlez-nous de vos travaux de recherche?
C.S. : Cela fait bientôt quatre ans que j’y travaille et j’adore toujours autant mon projet! J’étudie actuellement les mécanismes moléculaires qui régulent la réponse de l’insuline. Nous avons découvert qu’une protéine nommée GAS6 qui, présente dans le sang et souvent impliquée dans le cancer, pouvait être en cause. Cette protéine rend les muscles moins sensibles à l’insuline. En conséquence, les muscles sont moins efficaces lorsqu’il s’agit de capter le glucose présent dans le sang, une situation qui peut causer le diabète. Je suis actuellement en rédaction de mon premier article de thèse et je suis vraiment fière de partager ces résultats avec la communauté scientifique.
Au bout de dix ans d’études universitaires, la thèse représente une étape tellement importante dans la vie d’un étudiant en recherche. L’idée de franchir bientôt cette étape me remplit à la fois d’excitation et d’anxiété!
 
Quelle sera la prochaine étape pour vous?
C.S. : Je n’en ai pas fini avec les maladies métaboliques! J’aimerais poursuivre des études postdoctorales sur le sujet. Je suis en train d’évaluer les options possibles à cet égard.
J’aimerais également m’impliquer davantage en philanthropie pour contribuer à soutenir la recherche. Durant mon passage à l’Institut, j’ai eu l’occasion de collaborer avec la Fondation de l’IRCM. Cela m’a énormément sensibilisée aux défis liés au financement de la recherche d’impact. Je pense que chacun à un rôle à jouer et je veux faire ma part.
Je me suis également découvert un profond intérêt pour la vulgarisation et la valorisation  de la science, deux aspects importants de la mission de l’IRCM. C’est donc une autre voie que je considère à long terme. J’aime vraiment contribuer à partager et à faciliter le dialogue entre les scientifiques et le grand public.
 

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