Julie Lacombe, Chercheuse et associée de recherche
Scientifique et passeuse de savoir
NB : cette série de rencontres met en relief la diversité des membres de la communauté de l’IRCM, la variété des expertises et la profondeur de leur engagement dans leurs rôles respectifs.
La passion de la science est au cœur de la vie professionnelle de Dre Julie Lacombe, associée de recherche au sein du laboratoire de Dr Mathieu Ferron. Depuis une décennie, elle se démultiplie chez nous à travers différents projets de recherche très variés. Depuis dix ans, en particulier, elle travaille au premier chef sur les cellules bêta qui sécrètent l’insuline et elle étudie comment la vitamine K affecte la fonction de ces cellules. On a d’ailleurs récemment lu et entendu son nom dans les médias en lien avec ses travaux, qui portent des promesses très concrètes pour les personnes vivant avec le diabète.
Mais la science n’est pas une île, et Julie Lacombe incarne parfaitement ce que l’esprit de collaboration et de transmission du savoir peut représenter pour l’avenir de la recherche.
Au quotidien, je suis impliquée à un niveau ou à un autre dans presque tous les projets du labo, souvent je les ai commencés et des étudiants prennent le relais.
Forte d’un pedigree impressionnant qui l’a menée de Montréal à New York, Julie, qui avait entamé son doctorat en biologie moléculaire à l’IRCM, y est revenue pour mettre ses acquis au service de la communauté. Ce n’est pas un hasard si elle a ainsi bouclé la boucle. Elle souligne l’excellence scientifique de l’Institut, un atout majeur pour un scientifique qui veut déployer ses ailes.
C’est un des meilleurs instituts de recherche à Montréal et au Canada. Je ne pense pas que je pourrais être à un endroit plus intéressant pour la recherche.
Parmi les forces de l’IRCM qui en font à ses yeux un lieu de choix où œuvrer, Julie souligne le rôle précieux des plateformes dans le soutien à la science, qui ajoute, précise-t-elle, une dimension importante pour les équipes de recherche.
Nous avons accès à une ressource précieuse. Quand on pense à une expérience à mener, tout est possible ici, je ne me souviens pas m’être dit : ah, celle-là, on ne peut pas la faire ici à l’IRCM. Les collègues des plateformes sont tellement compétents, serviables… la collaboration est incroyable.
La collaboration qu’elle trouve auprès des collègues des plateformes s’étend à l’ensemble de l’Institut. Cette plus-value de collaboration, elle-même, y contribue amplement. Depuis six ans, elle agit en effet comme mentore dans le cadre du programme MCM et anime l’un des modules d’intégration des étudiantes et étudiants pour ce programme-phare de l’Institut.
Ce module sert à mieux les outiller avant d'entamer le reste du programme. Ce sont deux semaines assez intenses au cours desquelles je donne des cours théoriques sur des techniques de base en biologie moléculaire et biochimie, et en même temps, nous faisons des expériences en labo. Ils doivent par exemple cloner un gène, l’exprimer dans les bactéries et purifier la protéine correspondante. C’est très incarné, pour eux, et c’est toujours lié aux projets du laboratoire, ce qui rend le travail d’autant plus pertinent à leurs yeux.
De quoi donner la piqure de la science et de l’IRCM aux générations montantes, avouons-le.
Merci, Julie, de tout cet apport scientifique et humain!
