Embrasser une bienheureuse polyvalence, au cœur d’un labo dynamique
NB : cette série de rencontres met en relief la diversité des membres de la communauté de l’IRCM, la variété des expertises et la profondeur de leur engagement dans leurs rôles respectifs.
Quand on rencontre Camille Malouf, chercheuse associée dans le laboratoire du Dr Jean-François Côté, on découvre d’emblée une scientifique à la fois posée et passionnée, et surtout profondément attachée à son milieu de travail et à son équipe. Son parcours est une illustration criante de la richesse des expériences qui mènent à l’IRCM : après ses études initiales, Camille s’est envolée pour le Royaume-Uni, où elle a passé près de dix ans dans des institutions prestigieuses. De 2012 à 2015, elle a travaillé à l’Université de Cambridge, puis à l’Université d’Édimbourg jusqu’en 2022.
« C’était extraordinaire, confie-t-elle. J’y ai rencontré des collègues qui sont devenus des amis, et j’y ai appris énormément.
Le retour à Montréal s’est fait naturellement, porté par le désir de retrouver ses racines et par une opportunité au sein du laboratoire de Jean-François Côté.
J’avais envie de revenir depuis quelque temps. Quand un poste s’est ouvert, tout s’est aligné.
Aujourd’hui, avec sa collègue Amélie Robert, Camille joue un rôle clé dans le fonctionnement du laboratoire : elle supervise les étudiants et étudiantes, accompagne les projets de recherche et veille à la qualité des expériences.
On est un peu les deuxièmes yeux de Jean-François. C’est très collaboratif, et j’adore ça.
Ce qu’elle apprécie particulièrement à l’IRCM? L’esprit d’ouverture et la chaleur humaine.
Ici, peu importe le statut, tout le monde se parle. C’est un univers bienveillant, ouvert.
Elle souligne aussi la dynamique bénéfique de son équipe, jeune et majoritairement féminine, où l’entraide est une valeur cardinale.
On optimise nos expériences ensemble, on apprend les uns des autres. C’est très stimulant.
Camille aime la diversité de ses tâches : entre le travail en laboratoire, la rédaction scientifique et la participation à des comités comme celui sur le bien-être animal, elle ne cesse d’apprendre.
C’est un milieu où on n’arrête jamais de se développer.
Et l’avenir?
Le poste de chercheur associé est un bel équilibre entre l’action et la réflexion. Je ne me verrais pas enfermée dans un bureau toute la journée. J’ai besoin du terrain, des échanges.
Pour Camille, l’IRCM est bien plus qu’un lieu de travail : c’est un espace où la science se conjugue avec l’humain, où la passion guide chaque journée.
Oui, ce sont parfois de longues heures, mais quand on aime ce qu’on fait, ça vaut tout.
Merci, Camille, pour ta flamme.
