Important financement pour les recherches des Drs Mathieu Ferron et Rémi Rabasa-Lhoret

Important financement pour les recherches des Drs Mathieu Ferron et Rémi Rabasa-Lhoret

Félicitations à Mathieu Ferron et Rémi Rabasa-Lhoret, chercheurs de l’IRCM, qui remportent les fonds End Diabetes : 100 de Diabetes Canada, en soutien à leurs travaux de recherche sur cette maladie.

« C’est une fierté pour nous de voir les travaux de nos chercheurs ainsi récompensés. En plus d’aider à poursuivre ces travaux porteurs d’espoirs de voir la vie des patients qui vivent avec le diabète avancer un peu plus encore vers la normalité, ce prix témoigne de l’excellence qui prévaut dans nos murs, » a confié Jean-François Côté, président et directeur scientifique à l’IRCM.

Mathieu Ferron : mieux contrôler la glycémie
Le prix, qui s’accompagne d’un financement de recherche s’échelonnant sur trois années, permettra à Mathieu Ferron d’approfondir son exploration du rôle de l’ostéocalcine, une hormone osseuse impliquée dans le contrôle du métabolisme des sucres et des gras. Avec son équipe, Mathieu Ferron s’attache depuis plusieurs années à faire la lumière sur des aspects méconnus de cette hormone, traçant ainsi la voie vers une nouvelle avenue thérapeutique prometteuse, pour un meilleur contrôle de la glycémie dans le sang chez les personnes qui vivent avec le diabète de type 2.

Rémi Rabasa-Lhoret : réduire le risque d’hypoglycémie 
Pour sa part, Rémi Rabasa-Lhoret, en collaboration avec des patients-partenaires ainsi que des chercheurs de l'Université Laval et de l’Université de l'Alberta, se penchera sur les moyens de réduire le risque d’hypoglycémie (taux de sucre anormalement bas) chez les patients vivant avec le diabète de type 1 qui utilisent un pancréas artificiel. En effet, bien que les dispositifs de pancréas artificiel réduisent de manière considérable le risque d’hypoglycémie, certaines situations, notamment l’exercice physique, s’accompagnent d’un risque accru d’hypoglycémie. Cette situation expose les personnes qui vivent avec le diabète de type 1 a de multiples risques : malaises, chutes, blessures, coma, etc…

Une maladie qui touche de nombreuses familles
L'Organisation mondiale de la santé estime à 422 millions le nombre de personnes souffrant du diabète dans le monde en 2014 et prévoit qu'il sera en 2030 la 7e cause de décès dans le monde. Le poids de cette maladie sur le quotidien des patients et de leur famille est substantiel, nécessitant un suivi constant. Près de 90% des personnes qui vivent avec le diabète présentent un diabète de type 2 et un peu moins de 10% un diabète de type 1.

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