
Depuis plus d'un demi-siècle, l'IRCM contribue au développement et à la formation de générations de scientifiques du monde entier.
Chaque année, dans le cadre de son programme de stage d’été pour les étudiants et étudiantes de premier cycle, l’Institut offre à de talentueux futurs scientifiques l’occasion de s’immerger dans l’univers des laboratoires de recherche, afin de nourrir la flamme et créer des vocations scientifiques.
Parmi la cohorte de l’été 2024, rencontrez ici Christophe P. Lapointe, stagiaire au sein de l’Unité de physiologie moléculaire dirigé par le Dr Mathieu Ferron, et étudiant en troisième année du baccalauréat Honor en biochimie et médecine moléculaire à l’Université de Montréal.
Christophe vous dévoile son parcours et ses aspirations :
D’où vient ton intérêt pour la recherche biomédicale ?
Depuis mon plus jeune âge, je ressentais un désir d’aider les autres et de sauver des vies. C’est cependant vers la fin de mon secondaire, lors d’un stage d’observation au sein du laboratoire de Dr David Langlais au Centre génomique McGill que la recherche biomédicale a capté mon attention. Depuis cette expérience, je me suis mis à penser aux prochaines étapes pour devenir chercheur dans le domaine des sciences biomédicales et pour pouvoir aider les gens à ma manière.
Parle-nous de ton stage d’été réalisé à l’IRCM en 2024.
C’est après avoir été en contact avec le Dr Mathieu Ferron que j’ai entrepris des démarches pour venir à l’IRCM. J’ai eu la chance d’avoir le Dr Ferron comme professeur dans l’un de mes cours au baccalauréat. Grâce à nos multiples interactions tout au long de ce cours, j’ai choisi de rejoindre son laboratoire et l’IRCM par le fait même. De plus, il faut avouer que la notoriété et le rôle important que joue l’IRCM sur la scène de la recherche québécoise sont également des éléments qui m’y ont attiré. Je dois admettre que mon passage à l’IRCM est des plus instructifs et plaisant. Le fait d'être dans une institution, comme l’IRCM, permet de côtoyer et de développer des liens avec des personnes et des mentors aguerris, de qui l’on peut beaucoup apprendre. Ce facteur contribue à rendre remarquable mon expérience à l’IRCM et j'en ressors avec l'impression d’avoir reçu un bagage impressionnant de connaissances, en plus d’avoir bénéficié de tous ces acquis dans un environnement bienveillant. Par ailleurs, sous le mentorat des Drs Ferron et Lacombe, j’ai pu développer des compétences spécifiques à mon domaine en effectuant de multiples expérimentations, en participant aux discussions et en créant des outils. J’ai ainsi beaucoup grandi à l’IRCM et j’y ai acquis une formation qui saura, non seulement, m’aider à être un meilleur scientifique, mais aussi une meilleure personne.
Après ton stage d’été, quelle a été la prochaine étape pour toi?
L‘étape suivante, pour moi, était déjà tracée. En effet, dû à la structure de mon programme, j’étais tenu de faire un second stage de recherche. À la suite à mon expérience positive au sein de l’IRCM à l’été 2024, j’ai décidé de continuer mon parcours à l’intérieur de ces mêmes murs avec un stage d’automne au sein du laboratoire de Dr Éric Lécuyer. Ce nouveau stage m’a permis d’être initié à un nouveau champ d’études, puisque je suis passé d’un laboratoire axé sur la protéomique à un laboratoire qui se concentre sur l’ARN, et de faire de la recherche sur des maladies rares.
À la suite de ces deux stages au sein de mon programme de baccalauréat, poursuivre dans le monde de la recherche m’était évident. En discutant avec le Dr Jacques Drouin et son équipe à la cafétéria et dans les corridors, j’ai senti un désir grandissant d’en apprendre davantage sur l’endocrinologie. J’ai donc entamé, au courant du printemps 2025, un troisième stage qui se poursuivra à l’été dans son laboratoire, toujours à l’IRCM.
Ce stage m’offrira une ouverture pour accéder à la maitrise en affiliation avec le programme de médecine expérimentale de l’Université McGill, ou d’entrer directement dans le monde de l’endocrinologie, advenant mon admission à un programme de médecine. Je tiens à souligner le soutien et l’ouverture d’esprit des scientifiques de l’IRCM par rapport à cette réalité.
Quel est ton but à long terme?
Mon but à long terme est de poursuivre dans le monde des sciences biomédicales, en me rapprochant de la recherche clinique. Tel que mentionné, j’aspire à faire des études de médecine pour devenir médecin chercheur. Le succès pour moi est tout ce qui me permet de partager avec les autres mes capacités et mes passions, afin de contribuer à prévenir ou à guérir des maladies qui retirent le privilège à des personnes de vieillir en bonne santé et même de vieillir tout court. J’ai aussi à cœur d’avoir une pratique très variée et de toucher aux aspects de la gestion, du financement et du leadership en recherche et en santé. Accomplir tout cela ressemblerait à ma définition du succès.
Au-delà des activités académiques, parle-nous de ce qui t’anime dans la vie.
Au-delà des activités académiques, je m’implique au sein de la communauté de différentes façons. Redonner à la communauté est pour moi quelque chose d’important. Dans les dernières années, j’ai complété mes semaines déjà chargées en créant une association sportive de baseball, en m’impliquant comme entraîneur dans plusieurs sports, en offrant du tutorat et en faisant du bénévolat pour des organismes comme Leucan et l’Association sclérose en plaques Rive-Sud. Enfin. Je suis également très impliqué au sein de l’association étudiante de biochimie et bio-informatique de l’Université de Montréal.
Dans ma vie, l’équilibre entre les études, le sport et la vie sociale est crucial et il est important pour moi de le retrouver dans mes différents engagements.