Sie Emile Hien, menuisier
Se sentir chez soi
NB : cette série de rencontres met en relief la diversité des membres de la communauté de l’IRCM, la variété des expertises et la profondeur de leur engagement dans leurs rôles respectifs.
On pourrait dire qu’en termes de durée, Émile est un petit nouveau à l’IRCM, puisqu’il y œuvre depuis environ sept mois, ayant quitté son travail de superviseur chez Home Depot pour se joindre à nous. Pourtant, en le voyant évoluer en nos murs, on sent l’homme à l’aise, chez lui, aussi compétent qu’affable. Comme s’il y travaillait depuis toujours.
Son titre d’emploi, menuisier, ne reflète que partiellement l’étendue de sa tâche qu’il exécute avec diligence en compagnie de son mentor François Bordeleau et sous la direction de Stéphane Perras. Car veiller à ce que les locaux et équipements de l’IRCM demeurent en bon état exige constance et planification.
Notre routine de base le matin s’appuie sur l’utilisation de l’application qui est le Guide TI. Nous planifions notre semaine, mais bien sûr toute sorte de projets s’ajoutent. Alors nous priorisons, en commençant par les urgences.
Colmater les trous dans les murs, rafraichir les locaux d’une couche fraiche de peinture, réagencer les bureaux à la demande, ne sont que quelques-uns des gestes que posent Émile et ses collègues au cours d’une semaine type.
Émile évolue avec naturel et bonheur à l’IRCM. Il dit trouver à l’Institut un milieu bienveillant et apaisé, au sein duquel les individus se sentent pris en compte.
Ce qui me plait le plus ici, c’est cette collaboration entre les gens et le fait d’encourager tout le monde. En peu de temps, je me suis intégré, et c’est surement parce qu’on est aussi bien accueilli.
Émile raconte une anecdote qui lui semble illustrer le climat ambiant à l’IRCM :
Quand je suis arrivé, dans mes deux ou trois premières semaines, Dr Côté venait à la cafétéria prendre son café le matin en même temps que moi, et tout naturellement on s’appelait par nos prénoms, Jean-François, Émile. Mais je ne savais pas que c’était lui le président de l’Institut. Alors je lui ai donné du : ‘’bonjour, monsieur Jean-François’’, mais il m’a dit ‘’Non, appelle-moi Jean-François, JF’’. Et à l’IRCM, tout le monde est souriant et humble. On sent une paix, cela donne beaucoup de confiance, cela permet de se développer.
Loin de sa Côte d’Ivoire natale, Émile s’est donc créé un milieu, une famille professionnelle à l’Institut. Il est d’ailleurs très apprécié de son mentor François : Émile est une très bonne personne, toujours souriant, poli, attentionné et toujours prêt à aider. C’est une personne de confiance. Je lui souhaite bon succès.
Bon succès, Émile, et merci de ton engagement envers l’IRCM!
