Louise Joly, agente de sécurité
25 ans dans l’uniforme, et la passion du premier jour
NB : cette série de rencontres met en relief la diversité des membres de la communauté de l’IRCM, la variété des expertises et la profondeur de leur engagement dans leurs rôles respectifs.
Tous ici connaissent cette petite femme blonde, aimable et vive qui nous salue, immuablement accueillante, à la guérite de la sécurité ou au poste du hall principal. Louise Joly est sans conteste un visage important de l’IRCM, et ce depuis un quart de siècle.
J’ai commencé à temps partiel, et puis très vite, je suis venue à temps plein pour de bon, et je ne suis jamais repartie.
Très tôt dans sa carrière à l’IRCM, elle a su maitriser les ficelles d’un métier qui comporte son lot de défis.
Car être agente de sécurité à l’IRCM, c’est en quelque sorte être le premier ambassadeur de l’Institut pour les visiteurs et tous ceux qui en franchissent les portes. C’est assurer la sécurité des lieux et des membres de la communauté, tout en offrant un visage accueillant pour ceux qui pénètrent dans notre Institut, mais aussi pour le voisinage. Allier autorité naturelle et entregent, en toutes circonstances.
Le facteur humain fait indéniablement partie des éléments importants dans mon travail. Il faut rester polie, civilisée, même quand la situation est plus compliquée. Honnêtement, je n’ai jamais eu de problème. Il ne faut pas amener ses problèmes personnels au travail, non plus.
Au contraire, Louise, comme ses précieux collègues de la sécurité, s’attache à se montrer aidante, utile, accompagnant certains patients plus fragiles, dirigeant les visiteurs, aidant à accueillir des dignitaires. Son rôle, qui exige un grand doigté, la conduit à tout faire pour bien comprendre l’autre, et à s’adapter au style de chacun.
Les gens à l’IRCM sont sociables. Parfois, les nouveaux sont plus réservés. Au début, ils ne disent pas bonjour. Puis nous devenons plus familiers, et je reçois de beaux sourires.
Ces sourires, elle ne s’en cache pas, ils lui ont manqué, ainsi qu’à ses collègues, pendant les longs mois de pandémie. Elle se réjouit du regain de vie qui accompagne la rentrée, puisant comme toujours une énergie positive dans l’interaction avec les autres. C’est cette richesse humaine si inhérente à l’IRCM qui lui a permis de surmonter des périodes plus difficiles, et qui fait en sorte qu’aujourd’hui encore, sa passion du travail reste intacte.
Des gens me demandent pourquoi je ne prends pas ma retraite. Mais qu’est-ce que je ferais chez moi? J’aime toujours me présenter au travail. Me lever le matin à 3 h et arriver à 5. Ce n’est pas une corvée, mais pas du tout!
L’un des grands atouts de ce travail, c’est cette équipe forte et soudée, y compris ses gestionnaires, dont elle salue la proximité et la compétence. Cette façon de bien faire les choses et de bien accueillir les membres de la communauté, Louise et son équipe s’attachent à la transmettre aux nouvelles recrues. Voilà qui augure bien pour nous tous et pour l’avenir de notre institut.
Merci, Louise, d’être avec nous au quotidien!
