Visages de l’IRCM - Peiman Shooshtarizadeh

Visages de l’IRCM - Peiman Shooshtarizadeh

Peiman Shooshtarizadeh, Directeur adjoint à la commercialisation 
Nourrir les bourgeons scientifiques pour les aider à atteindre maturation


NB : cette série de rencontres met en relief la diversité des membres de la communauté de l’IRCM, la variété des expertises et la profondeur de leur engagement dans leurs rôles respectifs.

Peiman Shooshtarizadeh, qui œuvre depuis onze ans maintenant à l’IRCM et en connait les multiples recoins scientifiques, mais aussi le riche capital humain, n’hésite pas à expliquer qu’il se sent à l’Institut comme au sein d’une deuxième famille. Il goûte avec un intérêt toujours renouvelé la multiplicité des sujets de recherche, vaste terrain de jeu pour lui qui s’attache à accompagner la recherche dans le processus de maturation, complexe et ardu, qui permet de mener les travaux nés sur la paillasse d’un labo du Centre de recherche jusqu’au chevet du patient, avec l’apport du secteur privé.

Parmi les choses que j’aime à l’IRCM, il y a cette autonomie, le fait que nous fonctionnons de manière indépendante, bien que nous soyons alliés avec d’autres. C’est comme un ilot indépendant interdisciplinaire unique, pleinement équipé, avec ses plateaux, ses moyens technologiques. Cela donne un tout, un monde à part. Et c’est à échelle humaine, les prises de décision sont beaucoup plus agiles, plus faciles que dans d’autres contextes.

Embauché au départ comme chercheur associé au sein du laboratoire de Dr Tarik Möröy, Peiman a participé à la publication de travaux porteurs. Mais, ayant travaillé en recherche depuis la jeune vingtaine dans des contextes variés, et sentant que ses horizons professionnels l’appelaient ailleurs, il a effectué une formation au MBA, puis a accepté le poste de conseiller en transfert de technologies qui s’est offert à lui il y a quatre ans. Depuis, il est l’interlocuteur privilégié entre les équipes scientifiques et le monde des affaires, afin de s’assurer que les fruits de la recherche puissent développer leur plein potentiel et espérer trouver un jour leur chemin jusqu’au chevet du patient, sous forme de thérapie.

Dans la recherche, il arrive un moment où le financement public prend fin, et il faut pouvoir aller chercher ce petit morceau manquant.

C’est ce à quoi il s’attache, avec l’aide de partenaires tels qu’Axelys, organisme dont la mission est de contribuer à la prospérité du Québec en accélérant le développement et le transfert d’innovations à haut potentiel issues de la recherche publique.

Pour mieux cerner le potentiel de telle ou telle découverte, il se tient toujours informé des projets en cours, cherche à les cerner, et voir là où il peut être utile. Quitter le laboratoire n’a pas constitué un deuil, explique-t-il, car ce poste est en ligne droite avec ses aspirations et ses valeurs.

Dans le laboratoire, on partage notre passion pour la science et le savoir, et avec ce poste, je ne quitte jamais le labo, je découvre simplement de multiples facettes de la recherche, j’apprends des choses, des domaines que je n’ai jamais touchés ; on parle de neuroéthique, jusqu’à la chimie, jusqu’à l’immunologie… Il y en a assez de chair dans toute cette mission pour bien me satisfaire.

Bien outillé, il explique que parler d’égal à égal avec les interlocuteurs du monde des affaires lui plait tout autant.

Je profite à la fois de mon bagage scientifique et de ma formation en affaire.

Il estime qu’actuellement, 65 pour cent des scientifiques de l’IRCM ont eu l’occasion de collaborer à une initiative de commercialisation avec le bureau de transfert de technologie. Nombreux sont donc encore les bourgeons porteurs de potentiel qui s’offrent à son œil analytique pour un développement à venir.

On le voit, sa mission à l’IRCM l’anime. Et puis il y a son désir pas si secret, pour les années à venir :

J’aimerais vraiment, dans ce poste, participer à la création d’une start-up à partir d’une recherche de l’IRCM. Nous avons deux ou trois pistes potentielles, j’espère pouvoir participer à la concrétisation d’un tel projet d’envergure.

Merci Peiman, de travailler si inlassablement au développement du potentiel de valorisation de notre recherche!

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