
Sarah Nahlé, stagiaire au Bureau de la valorisation de la recherche
Porter la science jusqu’aux patients et patientes, sur les ailes de l’innovation
NB : cette série de rencontres met en relief la diversité des membres de la communauté de l’IRCM, la variété des expertises et la profondeur de leur engagement dans leurs rôles respectifs.
L’avenir sourit à Sarah Nahlé. Ayant tout récemment défendu avec succès sa thèse de doctorat en biologie moléculaire à l’IRCM, après plusieurs années de recherche axées sur l'étude de la diversité des progéniteurs musculaires squelettiques et de la fusion des myosites (en lien avec les mécanismes qui sous-tendent le développement des muscles), la jeune scientifique, qui œuvrait jusqu’à récemment au sein du laboratoire du Dr Jean-François Côté, vient d’obtenir un stage au sein du Bureau de valorisation de la recherche de l’IRCM. En fait, elle inaugure cette toute nouvelle offre d’apprentissage à l’Institut; une aventure qui comble son besoin de travailler en science, mais autrement que derrière la paillasse.
Je ne ferai plus pour le moment de recherche derrière le bench. Mais accompagner les chercheurs et chercheuses dans la valorisation de leurs découvertes, cela m’intéresse énormément. Cela fait un mois et demi que j’ai entamé ce stage, et j’apprends beaucoup. C’est extrêmement stimulant. J’encourage les étudiants et étudiantes à envisager un tel parcours.
Aux côtés de Dr Peiman Shooshtarizadeh et de Dre Nadia Dubé, Sarah apprend à comprendre les méandres de la valorisation des découvertes. Un monde complexe, dans lequel les règles, les partenariats et les interlocuteurs sont foisons. L’art de comprendre les chercheurs et chercheuses, mais aussi un écosystème difficile à pénétrer pour le néophyte est au cœur des compétences de qui œuvre dans ce domaine, dans lequel Sarah navigue avec bonheur. Être le trait d’union entre les scientifiques et l’industrie, le tout pour permettre aux nouvelles avancées de maturer et d’être commercialisées au bénéfice des patients et des patientes, la passionne.
Dans ce rôle, on accompagne les chercheurs et chercheuses qui génèrent des résultats afin de transférer les connaissances, les découvertes, les technologies, ou de nouvelles molécules vers la clinique, en bâtissant des incubateurs ou en trouvant des partenaires de l’industrie. On y touche à la recherche, et c’est un travail diversifié à travers tous les labos : immuno, cancérologie…On n’a pas besoin d’être expert, mais on peut utiliser sa compréhension générale de la science.
Elle voit ainsi passer une multitude de projets. Certains seront retenus pour leur haut potentiel, puis analysés à l’externe avec l’aide d’entités vouées à la valorisation tels qu’Axelys, une organisation à but non lucratif dont la mission est d’accélérer le développement et le transfert d’innovations à haut potentiel issues de la recherche publique, mais aussi avec une constellation d’autres collaborateurs tant publics que privés.
À l’IRCM, ce travail de valorisation constitue une priorité, afin que les fruits précieux du travail des scientifiques aillent au bout de leur potentiel de guérison.
Au terme de son stage de six mois, Sarah compte bien poursuivre dans la voie de la valorisation de la recherche. Forte de son solide bagage acquis à l’IRCM, on peut prédire qu’elle ira loin, et que nombre de scientifiques bénéficieront de son accompagnement.
Bravo Sarah, pour ce parcours si prometteur!