Visages de l’IRCM - Vincent Delisle-Boutin

Visages de l’IRCM - Vincent Delisle-Boutin

Vincent Delisle-Boutin, préposé en santé animale
J’aime travailler avec la vie

NB : cette série de rencontres met en relief la diversité des membres de la communauté de l’IRCM, la variété des expertises et la profondeur de leur engagement dans leurs rôles respectifs.
 

La passion qui anime Vincent Delisle-Boutin lorsqu’il évoque son travail quotidien de préposé en santé animale à l’IRCM est palpable. Cet amoureux des animaux ne cache pas qu’il a trouvé au sein de l’Institut un emploi à la mesure de son besoin d’agir pour le bien de la société tout en travaillant avec le vivant.

C’est absolument l’amour des animaux qui m’a poussé vers cet emploi. Et je peux dire que la majorité de mes collègues de l’animalerie partagent cette passion.

Concrètement, Vincent, comme ses collègues, est responsable de s’assurer que les milliers de souris nichées dans la multitude de cages qu’abrite l’IRCM, à tous stades de leur vie et de leur développement, bénéficient d’un environnement salubre, que tous leurs besoins sont remplis. Il est ainsi aux premières loges pour déceler au sein d’une colonie un problème de santé, une blessure, ou un bris, qui pourraient potentiellement mettre les précieux animaux à risque.

Ayant travaillé en clinique vétérinaire avant d’entrer à l’IRCM, Vincent a fait le virage vers le monde de la recherche il y a dix ans, et il s’en félicite. Il se sent utile et trouve un sens profond au fait de travailler pour une cause noble, juste, qui fait avancer la science sous plusieurs aspects.

Car Vincent se sent membre à part entière de toute la chaine de métiers qui entoure la recherche et qui permet, du laboratoire au patient, de trouver, concevoir et dispenser les thérapies qui sauvent des vies. Partenaire indéfectible du technicien en santé animale, le préposé sait que sans son travail, le laboratoire qui a recours aux animaux peut voir sa recherche entravée, voire stoppée.

J’ai commencé ici en 2012, et cela a été le coup de foudre tout de suite, c’est tellement impressionnant quand tu vois les infrastructures de recherche. Je continue à travailler avec les animaux. Nous sommes en quelque sorte la première ligne, car nous voyons les souris avant le technicien. Je vois si les souris sont amorphes. On fait une vérification de santé tous les jours, tous les matins. On est dans l’ombre et c’est normal, mais on est là. Le travail pour obtenir une souris avec une génétique particulière nécessite des heures et des heures de travail, veiller à leur santé est essentiel.

Fréquemment, des bris d’équipement qui accompagnent forcément le haut volume de l’IRCM forcent l’équipe de l’animalerie, dont il fait partie, à faire preuve de créativité pour s’assurer de l’intégrité des colonies. La communication avec les autres membres de l’équipe, dit Vincent, est optimale.

Merci, Vincent, de votre engagement!

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