Le 12 juin 2025
De 12h à 13h
Cette conférence se tiendra en français et elle s’inscrit dans le cadre de la série de conférences de Montréal en éthique de la santé 2025
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Vous pouvez aussi assister à cette conférence en présentiel.
Pour voir les conférences passées : chaîne YouTube de l’Unité de recherche en éthique pragmatique de la santé
À propos de cette conférence
Les femmes en situation de handicap se mobilisent depuis plus de 40 ans pour faire valoir leurs droits à l’accès aux déterminants sociaux de la santé (ou les choses dont elles ont besoin pour vivre pleinement). En effet, les femmes en situation de handicap vivent à l’intersection de plusieurs systèmes de domination créant des exclusions spécifiques et accrues en matière à l’accès à l’éducation, aux soins de santé, aux services de santé sexuelle et reproductive, aux loisirs et à la vie démocratique, entre autres.
Cette présente examine la façon dont les femmes en situation de handicap mobilisent les mécanismes des droits de la personne et de l’ONU afin d’accroître leur pleine inclusion dans la société. Ces revendications sont des choix stratégiques ancrés dans un contexte marqué par des inégalités structurelles, des normes sociales excluantes et politiques inadéquates.
D’une part, le recours au discours de droits limite les possibilités de changements structurels qui favoriseraient différentes formes d’épanouissement pour les femmes en situation de handicap. Notamment, les militantes adoptent parfois une posture ambivalente vis-à-vis de l’utilisation des discours sur la vulnérabilité et de la dépendance à l’égard de l’État.
D’une autre part, les mécanismes onusiens offrent des opportunités de partage de témoignages, de savoirs, de compétences et de ressources entre divers groupes de femmes en situation de handicap à l’échelle internationale, qui se traduisent en pratiques locales.
Cette conversation offre ainsi une réflexion sur les opportunités et limites d’approches de droits de la personne dans la promotion du bien-vivre des femmes en situation de handicap.
Courte biographie
Valérie Grand’Maison est coordinatrice du Réseau de recherche sur les savoirs citoyens et les approches cocréatives (RéSCits) et étudiante au doctorant en sociologie à l’Université de Guelph. Formée dans les domaines de la santé publique, la sociologie, les études féministes et du handicap, ses travaux de recherche s’inscrivent depuis 2015 dans des approches participatives et transformatrices avec la pleine participation des communautés marginalisées dans le projet de justice sociale. Ayant travaillé dans les secteurs académiques et communautaires, Valérie a développé des compétences clés dans les pratiques inclusives et émancipatrices en recherche. Dans sa thèse doctorale, Valérie adopte une approche intersectionnelle pour approfondir les connexions entre le handicap, la violence basée sur le genre et les stratégies de mobilisations. De plus, elle s’appuie sur l’expertise vécue de diverses femmes en situation de handicap pour comprendre comment différents systèmes sociaux limitent ou soutiennent le bien-être individuel et collectif.
THÈME DE LA SÉRIE 2025
Les enjeux éthiques liés à la santé et au bien-être des femmes
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